Plein Film Sur Les Lesbiennes
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Discover gems of French and American independent cinema at the Champs-Elysées film festival! The 11th edition takes place from 21 to 28 June 2022 in cinemas on the Avenue des Champs-Elysées. Created by Sophie Dulac, president of the Maison Dulac Cinéma, the festival highlights innovative works by talented French and American filmmakers. The programme includes a selection of feature films and short films presented in competition, previews, guests of honour and a special musical selection. The Champs-Elysées film festival attracts 25,000 spectators and professionals each year.
Jack Armstrong est vice-président de la société de biotechnologie Progeia. Il apprend que des malversations financières ont été commises dans l'achat d'actions de sa société. Il appelle la SEC, commission chargée d'enquêter sur les irrégularités financières mais il se retrouve sans travail. Sa recherche d'emploi s'avère vaine et son compte en banque est bloqué. Un soir, Fatima, son ex-fiancée devenue lesbienne, vient lui proposer un étrange et avantageux marché. Il devient ainsi donneur de sperme pour de riches lesbiennes et touche 10 000 $ par don. Cette « affaire » devient très vite lucrative et attire de nombreuses personnes : des lesbiennes voulant des enfants mais également les anciens employeurs de Jack.
Dans ses films, Spike Lee a toujours décrypté les inquiétudes et les maux des États-Unis : le racisme, la sexualité et la politique. She Hate Me continue sur la même voie. Cette fois-ci , le cinéaste s'intéresse aux rapports entre les Américains et leur sens de l'éthique. Le film s'inscrit dans un contexte de problèmes financiers divers : les faillites de multinationales comme Enron, WorldCom ou Tyco en 2001 et 2002, la condamnation pour fraude sur des transactions financières de Martha Stewart en 2004 ainsi qu'autres affaires de manipulation boursière très médiatisées.
« L'intrigue de She Hate Me est d'une grande simplicité : le film parle de sexualité, d'avidité, d'argent et de politique. J'ai eu envie d'inscrire la problématique de la sexualité et de la procréation dans ce contexte. Le film porte également un regard critique sur l'hypocrisie de l'Amérique en matière de sexualité et s'interroge sur le déclin de notre sens de l'éthique qui touche aussi bien les rapports professionnels que personnels[3]. »
Pour que les actrices incarnant des lesbiennes soient crédibles et surtout pas caricaturales convaincantes, Spike Lee a demandé à l'écrivaine et chroniqueuse Tristan Taromino, spécialiste des questions de sexualité, d'être consultante sur le film. Les actrices se sont donc entretenues avec elle à propos de la sexualité des lesbiennes, de leur identité, deux heures par jour[3].
Spike Lee et son directeur de la photographie Matthew Libatique ont voulu illustrer les différents univers du film avec des couleurs différentes et tons bien marqués. Matthew Libatique explique ainsi : « Il y a d'abord Wall Street, un monde froidement professionnel, puis la sphère personnelle de Jack et, enfin, le milieu des lesbiennes qui est à cheval entre les deux précédents »[3].
Le film ne connait qu'une sortie limitée en salles et est ainsi un échec cuisant au box-office. Il ne récolte que 366 037 $ aux États-Unis et 1 522 377 $ dans le monde[9]. En France, il n'attire que 109 348 entrées[2].
Le titre She Hate Me (et sa faute d'orthographe volontaire - au lieu de « she hates me ») est à l'origine une réplique du film La Fiancée de Frankenstein (1935), que le monstre de Frankenstein (Boris Karloff) prononce lorsque sa fiancée montre son dégoût envers lui[3]. Cela renvoie aussi au joueur de XFL Rod Smart (en) surnommé « He Hate Me ». Par ailleurs, le nom du personnage principal s'inspire du héros folklorique John Henry. 2b1af7f3a8